
Barbara de Radiguès
Ma vie a débuté à Bruxelles, où je suis née. A 7 ans, ma famille a déménagé à Verviers pour accompagner le projet professionnel de mon père. A 12 ans, j’ai continué à aller vers l’Est, à Eupen, pour y faire mes études secondaires, en internat. Cette période m’a donné l’occasion d’apprendre l’allemand. Louvain-la-Neuve a été la ville suivante à m’accueillir. Mes cinq années d’études, ont signé le début de mon engagement pour un monde plus sain et plus juste. Concrètement, pendant 2 ans, je me suis investie dans le Kot-à-Rebours, kot à projets dont l’objet était de sensibiliser à l’empreinte environnementale liée à nos modes de vie. Par ailleurs, je me suis investie dans le mouvement étudiant au sein de l’Assemblée Générale des Étudiants. J’ai terminé mon cursus à la KULeuven, afin d’apprendre le néerlandais et de découvrir la culture flamande. Le programme Erasmus m’a, par ailleurs, offert l’occasion d’étudier quelques mois à Göttingen, en Allemagne.
Ma licence en sciences économiques et sociales obtenue, je m’installe à Bruxelles. D’emblée, Je commence à travailler dans le secteur des énergies renouvelables, chez Turbowinds, le dernier fabricant d’éoliennes belges. Étant peu intéressée par la vente, je me suis très vite orientée vers le soutien aux énergies renouvelables en général, en travaillant à l’Association de Promotion des Énergies Renouvelables, l’APERe. J’ai notamment travaillé sur les mécanismes de support financier aux énergies renouvelables, en particulier, sur le marché des certificats verts. Après un bref passage à l’administration fédérale de l’Energie, je suis partie travailler Angleterre dans une société de consultance en énergie renouvelable.
Consciente qu’on ne sauve pas la planète sans fédérer, je me suis ensuite spécialisée dans la facilitation de processus collectifs en co-fondant Atanor. Dans ce cadre, j’ai conçu et animé de nombreux ateliers d’acteurs, panels de citoyens et tables rondes. L’occasion d’entendre des milliers de citoyen.ne.s dans des champs très variés : projets d’aménagement, sécurité alimentaire, avenir des déchets nucléaires, organisation de l’enseignement, mobilité,…
J’ai ensuite travaillé chez JobYourself, une coopérative d’activités qui soutient les chercheu.r.se.s d’emploi et les allocataires du CPAS dans le développement de leur projet entrepreneurial. Une de mes missions a été de lancer, avec d’autres structures, le Centre de l’Entrepreneuriat social bruxellois COOPCITY.
Cette fonction ainsi que d’autres implications dans des entreprises (notamment, la cogestion de la menuiserie Wood Blaster) m’ont permis de rencontrer les acteurs économiques bruxellois et, singulièrement, ceux qui veulent construire un monde plus durable.
Très jeune, j’ai été persuadée que la politique est un levier important du changement. Mais avant de m’y investir, je voulais accumuler de l’expérience de terrain.
C’est pour cette raison que mon investissement politique a démarré en 2007, d’abord, en tant que membre bénévole de l’équipe qui coordonne le parlement interne d’Ecolo (Conseil de fédération), puis comme coordinatrice de la locale de Saint-Gilles, et conseillère communale, de 2012 à 2018.
En 2018, j’ai été co-présidente de la Régionale de Bruxelles, à titre bénévole, en charge de la coordination des 14 majorités communales bruxelloises Ecolo.
En 2019, j’ai été élue députée du parlement bruxellois. Après 2 ans et demi, de mandat j’ai choisi de quitter ce poste. Ces années m’ont enrichie d’idées, de visions, d’ambitions. Mais, j’ai à présent besoin de traduire ceci et le reste de mon expérience, dans des projets plus concrets.
Aujourd’hui, je mets mes diverses expérience au service des porteurs et porteuses de projets pour les aider à voir clair et dans la concrétisation des projets.
Par ailleurs j’ouvre aussi ma maison à Bruxelles dans le même esprit que le moulin.
Les mains dans la terre, la tête au service d’un monde plus juste, le coeur ouvert, je veux promouvoir l’autonomie des personnes, des groupes et des territoires pour nous aider à préparer les crises auxquelles nous seront indubitablement confrontés.

Christian Hirt
Depuis que je marche, je bricole et construis. Les choses « sérieuses » ont commencé avec des lightshow que je construisais avec des composants que je récupérais au CERN à Genève. Ensuite j’ai fabriqué des récepteurs radio, et comme tous les ados, j’ai monté, démonté et optimisé des mobylettes. Tout ceci m’a conduit, tout naturellement, au Tech de Genève.
Très rapidement après mes études, j’ai été engagé par l’université de Genève comme ingénieur de recherche. Chercher et trouver des solutions à des problèmes, j’adore cela.
Epris de liberté, j’ai vécu sur un bateau au port de Genève pendant quelques années avant de partir avec lui à l’aventure. Le tour du monde s’est arrêté en Grèce où j’ai par la suite passé plusieurs mois par an pendant de nombreuses années sur mon bateau avec ma famille. Vivre sur un bateau m’a appris l’autonomie et à optimiser l’espace.
Aimant l’indépendance, je suis naturellement attiré par les low-tech et l’auto-construction avec des matériaux naturels.
J’aime partager mon expérience technique et mes réflexions et pratiques en agriculture, avec ceux et celles que cela intéresse.
Suisse et genevois, c’est par amour et avec plaisir que je suis monté vers le Nord.

